Manifeste pour une pratique de l’écologie décomplexée.

Les causes du réchauffement climatique et de la pollution générale de notre environnement sont tellement diverses et variées qu’il n’est pas évident de savoir par où commencer pour agir en faveur de l’écologie.

La tâche peut paraitre immense et il peut être tentant de se dire que les premiers à entamer une démarche de remise en question devraient être les industries du pétrole, de l’agro-alimentaire, de l’exploitation des énergies etc….

Cependant, les enjeux économiques liés à ces activités risquent de repousser leur évolution...

Oui, mais l’économie (enfin, les consommateurs), c’est nous !

Comment pouvoir changer la société si on ne commence pas par soi-même?

Plutôt que de critiquer de façon stérile pourquoi ne pas se questionner et agir?

Le premier pas dans le monde de l’écologie est la prise de conscience.

Le quotidien, le tourbillon de la vie à tendance à nous faire passer à côté de l’essentiel.

L’alimentation, la consommation, les déchets que nous produisons, l’énergie utilisée… L’écologie est partout !

N’ayons pas peur de la réalité, c’est en elle que résident les solutions.

Il est primordial d’être lucide sur l’état du monde dans lequel nous vivons et sur l’impact que nos actes ont sur lui, de regarder nos poubelles en face.

Exemple pratique : Maintenant, lorsqu’il m’arrive de faire des courses en hyper-marché (oui, cela arrive encore!), je suis consciente des suremballages, des légumes qui ne sont pas de saison, produits avec des pesticides dans des serres à des centaines de kilomètres de chez nous et donc rapportés sur nos étales par camions, avion, bateaux…

Trouble-fête me direz-vous? Non, juste réaliste.

De nos produits d’entretien, à la confection de nos habits, la construction de maisons, difficile de faire l’impasse sur les produits toxiques et les méthodes de productions ayant un mauvais impacte pour la planète.

Alors que faire ???

Une fois la conscience éveillée, chacun peut agir à son niveau, à sa façon, avec ses moyens et en fonction de ses centres d’intérêt (qui influent sur notre sensibilité à telle ou telle cause).

Pas besoin d’adopter le total look écolo en pull qui gratte avec un bol de graine à la main. Notre motivation risque de retomber fissa !

C’est en repérant les gestes écoresponsables qu’il nous est possible de faire sans bousculer pour autant toute notre vie que la volonté à le plus de chance de rester.

Tel le colibri, dans la légende amérindienne, qui apporte une à une des gouttes d’eau pour éteindre un énorme incendie de forêt, chacun peut apporter sa part.

C’est par ces petites actions que d’autres consciences s’éveilleront et que l’incendie pourra être éteint.

Changer de fournisseur d’électricité.

Manger local, de saison et bio.

Produire le moins de déchets possible, trier.

Eviter au maximum les déplacements en voiture.

Planter, récupérer des graines, les échanger.

S’habiller, se meubler en seconde main.

Voilà quelques pistes.

A vous de voir si vous aimez chiner, redonner vie à d’ancien objets, transmettre, faire du vélo.

Le terme écologie vient du grec oikos (maison, habitat) et logos (science) : c'est la science de la maison, de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro-darwiniste. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il désignait par ce terme « la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence ».

La légende du colibri :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »

Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »